Depuis sa création en 2011 « Hope & love For Japan » vend des créations et des produits originaux au bénéfice des victimes du séisme et du tsunami de 2011.

 

 

Après pas mal de bouchons et quelques petits détours dans le parc de la Villette ^^, nous arrivons enfin au Trabendo, heureusement les concerts ne débutaient qu’à partir de 20h30. Ca nous a permis  de prendre connaissance des lieux et de boire une petie bière. On a été immédiatement charmé par la configuration de la salle et la terrasse dehors très conviviale !!!

 

Pierre – Marie Maulini crée tout jeune un groupe post rock aux influences assumées (Sigur Ros, Explosion in the sky..) avec son frère : « A Red Season Shade ». Ils sortent en 2006 un album sur un label suisse. Ce qui l’ammène à participer à la tournée de l’album « Saturdays = Youth » des M83. Ils seront même en 1ère partie des Kings of Leon en angleterre. Il décide de monter ensuite son propre projet STAL, il part quelques temps en irlande et peaufine auprès d’un ingénieur son Patrick Walsh ses connaissances et sa technique en matière de synthétiseur.

 

On peut résumer leur musique par une forte énergie rock aux sonorités électroniques et trippantes.

C’était plutôt sympa en live sans déchainer les foules pour autant. J’ai bien aimé deux des morceaux de leur set. Après je trouve qu’on entendait pas assez les guitares, le son saturait un peu. 

Après une nouvelle pause de 20 minutes, la première tête d’affiche arrive sur scène : GUSH !

ils se composent de 4 chevelus au look « djeun’s » mais avec une énergie de dingue. Pas de vrai leader dans ce quatuor. On peut noter une petite influence 80’s dans leur rock. Les morceaux sont entrainants. Toute le public reprenait en choeur leur tube « Let’s Burn Again ». Après un EP prometteur en 2009, ils ont sorti en 2010 leur 1er album « Everybody’s God ». J’ai trouvé que sur scène leur influence 80’s est plus marquée qu’en écoutant leur album.

On peut toutefois regretter un set beaucoup trop court (30 minutes), on reste sur notre faim ! 

 

Et enfin, malgré un peu de retard « le clou du concert » : Moriarty !!!

On doit leur nom en référence à Dean Moriarty, héros du film « Sur la Route » de Jack Kerouec.

Ce groupe singulier se compose de la charismatique Rosemary Standley et de ces cinq frères. IL est difficile de cataloguer ce groupe dans un style précis, tant il est unique. On pourrait reconnaitre parmi 1 000 la voix si particulière et envoûtante de la chanteuse.

Ils puisent leur inspiration dans la musique traditionnelle irlandaise, le blues, la country avec des instruments comme la contrebasse ou l’harmonica. Ils ont fait des passages remarqués au printemps de bourges et sur de nombeux festivals.

En 2008, ils participent au prix contantin.

A côté de leurs deux albums « Gee Whiz but this is a loneless town » et « The Missing Room », Moriarty participe à de nombreuses collaborations,  sur les albums d’Emily Loiseau ou sur des bandes originales de film…

Leur tube Jimmy se trouve sur les compiles NOVA tunes.

 

 

Ils semblaient heureux de revenir au Trabendo après leur premier passage, il y a 7 ans, en première partie d’un chanteur que j’adore JUDE (Je ne manquerais pas de vous en reparler ultérieurement ^^). Ils n’ont pas boudé leur plaisir avec un set alternant ballades sublimes et morceaux plus virtuoses.
 

Je ne connaissais pas sur le bout des ongles, l’intégralité de leurs morceaux, je dois avouer que ce groupe m’a charmé. Le concert m’a donné envie d’écouter plus assidument leurs albums.

En vous dirigeant sur l’allée allant vers le zénith, suivez le panneau « Trabendo » sur la droite.

- L’entrée PMR est cachée derrière une barricade, ne pas hésitez à demander à quelqu un de nous indiquer le chemin secret.

- la salle est parfaitement accessible, de nombreuses pentes et monte charge possible pour descendre au bar ou aux toilettes.

- Personnel accueillant

Bonne soirée vu qu j’étais bien accompagnée et que le lieu est très sympa, j’ai bien aimé.

Après petit bémol sur les nombreux entractes, et le set trop court de Gush, rien de tel pour casser le rythme. Mais Moriarty mérite d’être vu sur scène. C’était top !!