J’avais intimement persuadé Miss C d’écouter le dernier album « The king of Limbs » avant le concert afin de mieux profiter du moment.

J’avais bien aimé le précédent « In Rainbows » que l’on pouvait téléchargé directement via leur site internet.

 

« The king of Limbs »

Il est composé de 8 titres : je retiens « Bloom » et ses rythmiqes branlantes, et les pseudos tubes « little by little » et « Lotus flower » mais globalement à la première écoute, l’album est fade, sans saveur, sans génie sans être complétement râté, bien sur, mais rien de transcendant, il nous laisse un peu de marbre ! 

 

On n’a pas ménagé nos efforts, il pleuvait des cordes ce soir là, nous avions décidé d’y aller à pied, quelle bonne idée !! ou pas ^^ Nous étions pas très glamour en arrivant, plutôt trempées mais bon, ca va Thom Yorke était trop loin pour nous remarquer !! oufff..

 

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que la première partie était éblouissante mais plutôt au sens propre ^^ Le groupe canadien Caribou nous a joué une pop / électro psychédélique. J’adore et je me suis enflammée lors du morceau Odessa qui tourne pas mal chez moi actuellement, je vous l’avais proposé il y a quelques mois dans la playlist idéale du blog. Après les autres morceaux m’ont moins emballé.

 

 

Caribou – Odessa

 

 

Après 30  longues minutes d’entractes, Thom yorke et ses musiciens arrivent sur scène.. Et là, le public devient hystérique, comme vous pouvez l’imaginer !!

 

En 24 titres, le groupe a présenté un show réglé comme une horloge, qui s’étire comme un long crescendo chaotique.

 

Néanmoins je retiens la scénographie, mettant en lumière magnifiquement les différents morceaux. Le décor est sobre, des écrans mobiles sont suspendus au dessus des musiciens et le fond est constitué de deux dispositifs de projection. Cela souligne le côté expérimental assumé du groupe.

 

 

L’ambiance étant pas vraiment au rendez-vous. Dans les gradins, le public est assez calme, assis, la fosse n’était pas vraiment en trans. Le public aimant et fidèle aura réagi de façon mitigée aux longueurs parfois pesantes des derniers morceaux du groupe. En revanche, dès que le groupe s’attaque aux classiques de son repertoire, leur impact est sans appel. Le public sort globalement conquis même si certains avouent à demi mot avoir dormi à certains moments.

 

Radiohead – Reckoner

 

 

Radiohead – Street spirit